La science rencontre la précision entre les mains d’un véritable innovateur.
Dans cette édition de Inside the Aesthetic Mind, nous rencontrons le Prof. Dr. Uwe Paasch, dermatologue de renom, chercheur académique et expert mondial en thérapie laser et photodynamique. Fort de décennies d’expérience clinique et animé par une passion pour l’enseignement, le Prof. Paasch partage des perspectives éclairées sur l’évolution de la médecine esthétique — et sur ce qu’il faut réellement pour maîtriser ce domaine.
1. En tant qu’expert en thérapies laser et photodynamiques, quelles nouvelles technologies laser vous enthousiasment le plus — et pourquoi ?
2. Comment obtenez-vous des résultats synergiques pour vos patients ?
«Pour moi, la clé est l’individualisation basée sur les données. Je m’appuie sur l’analyse photographique, les mesures de la physiologie cutanée, les outils diagnostiques et l’échographie — avant et après le traitement. Cette approche en couches me permet de créer des protocoles personnalisés qui combinent lasers, injections et soins topiques de manière scientifiquement fondée et cliniquement optimisée.»
3. Avec l’évolution des dispositifs, quels protocoles de sécurité mettez-vous en avant pour garantir à la fois l’efficacité et la protection des patients ?
«La sécurité n’est pas négociable. Elle doit être intégrée à chaque niveau de la pratique. Cela implique une formation continue (CME – Continuing Medical Education) pour tous les membres de l’équipe afin de maintenir les compétences à jour et conformes aux meilleures pratiques, le respect strict des SOP (Standard Operating Procedures) qui définissent les flux de travail structurels et fonctionnels, ainsi que l’utilisation complète des mécanismes de sécurité intégrés aux dispositifs. La sécurité n’est pas une fonctionnalité — c’est un système qui doit être respecté et maintenu en permanence.»
4. Quelle innovation laser prévoyez-vous devenir une pratique courante en médecine esthétique au cours des cinq prochaines années?
5. Quel est le conseil que vous donnez toujours aux jeunes médecins qui débutent en médecine esthétique?
«C’est simple : soyez prêt à travailler dur. La maîtrise dans ce domaine ne vient pas rapidement. Attendez-vous à de longues heures, à un apprentissage constant et à de nombreux essais et erreurs avant de développer une véritable expertise.»
6. Quelle est votre approche pour établir des attentes réalistes tout en inspirant vos patients sur ce qui est possible?
«Soyez honnête. Vous pouvez toujours motiver et guider vos patients, mais vous devez expliquer clairement ce qui est faisable et ce qui ne l’est pas. La transparence crée la confiance — et la confiance améliore les résultats.»
7. Avec tant de nouvelles technologies sur le marché, quelle est votre règle de base pour décider dans quoi il vaut la peine d’investir?
«Ne courez pas après les tendances. Commencez par développer vos connaissances et compétences. Ensuite, décidez si la technologie correspond à votre expertise et à votre patientèle. Ce ne sont pas les outils qui font le praticien — c’est l’expertise.»
8. Quelle est une compétence ou un état d’esprit que vous jugez sous-estimé dans la pratique esthétique, mais essentiel pour réussir sur le long terme?
«Savoir quand ne pas traiter. Ma règle d’or reste : si vous n’avez pas besoin d’un laser, ne l’utilisez pas. L’utilisation responsable est le signe d’un praticien mature.»
9. Quelle est une action stratégique que les cliniques peuvent entreprendre dès aujourd’hui pour rester compétitives au cours des 5 à 10 prochaines années?
«L’avenir est intégratif. Les cliniques qui combinent esthétique, soins préventifs et dermatologie thérapeutique prospéreront. Les patients recherchent des soins holistiques et intelligents qui vont au-delà des traitements superficiels.»
Round éclair
Laser ou injections ?
Les deux.
Votre longueur d’onde ou modalité laser préférée ?
CO₂.
Une habitude de soin de la peau que vous ne sautez jamais ?
Le sommeil.
Un mot qui décrit votre approche de l’esthétique ?
Photons.
